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Biographie

Biographie de Jean-Marie PELT

Le Jardin d’enfance
Rodemack, village médiéval, est le berceau de son enfance. C’est dans le jardin de son grand-père, jardinier professionnel de la famille De Wendel, qu’il s’évade, s’affairant aux tâches ordinaires d’un jardinier en herbe. Déjà, il aime observer l’émergence du germe lorsque, sous sa pression la terre commençe à se craqueler et qu’un petit être végétal apparait.

Rien ne lui échappe du mode de vie des abeilles. Il sait très tôt que les fleurs s’habillent de vives couleurs, exhalent leur parfum et offrent leur nectar à ces butineuses en échange du service de la pollinisation.

Lors d’une promenade, un terrible orage éclate. Pour l’abriter son grand-père l’entraine sous une haie où fleurit un églantier à fleurs rose pâle. Une fleur s’aventure près de son visage. Sa mémoire imprime ce souvenir visuel qui ne devait plus le quitter. Il garde de ce souvenir un amour immodéré pour les roses de couleur rose.

A 6 ans, lors de la seconde guerre mondiale, sa famille se réfugie à Marcillat en Combraille dans l’Allier. Après avoir grandi dans le jardin de Rodemack, il découvre le paysage de la campagne et le monde de la ferme. C’est le temps de la récolte des mûres et de la confection des confitures mais aussi une nouvelle expérience émotionnelle en découvrant la violette. Marcillat est le temps du bien-être dans une vie dénuée de toutes technologies qui lui révéle que l’idée du bonheur n’est pas liée à celle de progrès.

Ceci a fait germer en lui l’idée que les humains sont heureux en tous temps lorsque leur sensibilité est accordée à la nature et à leur mode de vie. Il importe d’assurer à chacun ses besoins élémentaires et alimentaires et de renoncer au superflu.

En blouse blanche
Après 2 bacs obtenus avec mention, il entame des études de pharmacie en commençant par un stage en officine. Ce stage consiste à confectionner les médicaments à partir des drogues venues du fond des âges. Cela nécessite de savoir reconnaitre les ingrédients par leur odeur, leur saveur, leur couleur et leur consistance. Parallèlement il confectionne un herbier de plantes sauvages. C’est là que commençe sa passion des plantes et son sentiment d’union profond avec la nature.

A la faculté de pharmacie de Nancy ses études sont essentiellement centrées sur la chimie, la biologie et plus particulièrement la botanique et la matière médicale. Il partage les théories évolutionnistes Darwiniennes sans négliger la constante référence à la spiritualité, ne voyant aucune contradiction entre science et foi.

Après son agrégation de pharmacie, et sa thèse sur les plantes antilépreuses, il enseigne à la faculté de pharmacie pendant 20 ans. Sa passion pour la science ne connaît pas de limite.

Au-delà des frontières
Son métier de professeur et de chercheur l’amène en 1964 au-delà des frontières. Il part enseigner la botanique et la matière médicale à la faculté de pharmacie de Kaboul. Il parcourt alors le pays et découvre la végétation diversifiée des montagnes arides, des grandes forêts de chênes verts et de cèdres, des grands lacs en altitude où les plantes locales vont compléter et enrichir son herbier. Il observe la répartition des végétaux en fonction de l’altitude. Il est, semble-t-il, le premier à établir un répertoire complet des espèces végétales de cette région.

Cette région qui connaît des influences sud-asiatiques, sahariennes, méditerranéennes et alpines lui offre une flore extraordinaire dans sa diversité. L’Afghanistan fut pour lui la révélation de la grandeur et de la beauté du monde. Il est vrai qu’un botaniste qui ne quitte pas l’hexagone ne connaît qu’à peine plus de 1 % de la flore mondiale.

Les Récollets
Après ses explorations exotiques en Afghanistan puis en Afrique, il s’engage comme élu à la ville de Metz. Premier adjoint au maire de Jean-Marie Rausch, il apporte une conception tout autre de la ville, inspirée par les valeurs de l’écologie alors émergente.

Metz se mourait de rénovations urbaines conduites dans le style des années soixante et qui allaient la défigurer à jamais. Tous les quartiers anciens étaient menacés. Il met un terme à cette dérive. La ville s’embellit, reverdit, les pierres blondes de ses bâtiments historiques si caractéristiques retrouvent l’éclat de leur jeunesse et Metz devient, avec Jean-Marie Pelt, la « ville jardins ».

Cette dynamique se renforce en 1971 par la création de l’Institut européen d’écologie dans le cloître des Récollets. Il s’agit de créer un centre pluridisciplinaire et d’en faire le laboratoire pour le monde de demain en mettant en œuvre des analyses originales, des projets novateurs et une éthique différente.

Les idées abordées, les questions posées sont restées longtemps marginales et maintenant sont au coeur des débats dans tous les pays du monde.

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