L’érosion de la biodiversité est un fait incontournable, une tragique certitude. Au rythme des découvertes actuelles, il faudrait plus d’un millénaire pour décrire la totalité des espèces de la planète. Et l’espèce humaine ? Avec ces 7 milliards 300 millions d’individus est-elle un succès de l’évolution ? Sans doute, et pourtant… Apparue il y a moins de 200 000 ans, elle est parvenue à elle seule à déséquilibrer l’ensemble de la biosphère érodant la biodiversité, abusant des ressources, modifiant les climats et polluant la nature. En partant de ce constat lucide et éclairé, Jean-Marie Pelt veut nous dire que nous sommes tous concernés par le devenir de notre planète
Un livre sur les légumes ! Certes, mais pas n’importe lesquels : les légumes d’autrefois, ceux de nos grands-parents, dont on retrouve avec délectation les saveurs presque oubliées ; les légumes venus d’ailleurs, dont on découvre les saveurs exotiques parfois inattendues. Fini les légumes punition pour les enfants à table, les légumes sont de retour et ils sont appréciés, car ils sont bons !
Jean-Marie Pelt nous invite à une plongée dans le passé de nos nourritures terrestres et à un voyage autour du monde. Il insiste particulièrement sur leurs qualités nutritionnelles et gustatives, sans oublier leurs vertus médicales.
Qu'est-ce que l'écologie ? Qu'implique le fait de se dire écologiste ? Faut-il lier croissance écologique et décroissance économique ? Que penser des OGM ? Quel rapport entre science et religion ? Dans cet échange entre un adolescent et un philosophe, on (re)découvre la curiosité dont on peut témoigner à cet âge. La pertinence des questions amène l'intellectuel à exprimer sa pensée avec clarté et concision.
Il en résulte un entretien au ton original, accessible et souligné par le trait intelligent de Pascal Lemaître, qui intéressera aussi bien les ados que leurs parents.
Les fleurs, c'est ma maison, ma maison, c'est une serre ; mon enfance, c'est un jardin ; mon futur, c'est un paradis terrestre... Chez Jean-Marie Pelt, tout ramène au jardin : le jardin de l'enfance où son grand-père lui a transmis l'amour de la nature ; le Jardin d'Eden, où il a rencontré Dieu, la ville jardin en laquelle il a transformé la ville de Metz, le jardin Terre qu'il s'est donné mission de servir...
Laissez-vous guider à travers les jardins de Jean-Marie Pelt et découvrez l'un des grands éveilleurs de conscience de notre temps, un homme en qui vibre L'âme de la nature.
Les Vertus des plantes, Ces Plantes que l'on mange, La Beauté des plantes et des fleurs : les 3 ouvrages de référence parus aux éditions du Chêne de Jean-Marie Pelt réunis en un seul volume. Pour tout savoir sur les vertus des plantes et des fleurs, des plus douces aux plus puissantes.
Toutes les cultures du monde se sont interrogées sur la question du « sens ». Dans notre société en perte de repères, la science, permet, en explorant le réel du big bang jusqu’à l’homme, d’apporter des éléments de réponse à cette question.
C’est ce qu’il appelle le « principe d’associativité ». Par de multiples exemples puisés dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumière le fait que la vie doit davantage à l’alliance qu’à la rivalité. Pierre Rabhi défend avec lui ce principe en « intendant et serviteur de la Terre nourricière », comme il se définit lui-même.
Les héros d'autrefois s'étaient couverts de gloire sur les champs de bataille. Celles et ceux d'aujourd'hui ont fait progresser la conscience humaine : Helder Camara, Las Casas, Gandhi, Mandela, Aung San Suu Kyi, Schoelcher, sans oublier les martyrs de l'écologie (Diane Fossey, Chico Mendes, Bruno Menser) ou les peuples en lutte pour préserver leurs droits et ceux de leur environnement. Tous se sont engagés, souvent au péril de leur vie, à défendre de grandes causes : lutte contre l'esclavage ou les excès du colonialisme, pour la démocratie, les droits de l'homme et plus récemment l'écologie.
"Il y a vingt ans, Jean-Marie Pelt publiait son Tour du monde d’un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l’éblouissement du savant face à l’infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l’Afghanistan au Proche-Orient, où il cherche en vain la trace des roses d’Ispahan, de l’Afrique subsaharienne où, curieux du vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canto, « aux trois frontières », à deux pas de Schengen.
Le « Grenelle de l’environnement » a prévu de réduire de moitié l’utilisation de pesticides à l’horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins.
Les bâtisseurs de villes doivent désormais prendre en considération la sphère des déplacements qui dépend de l'espace urbain. Ce qui signifie que les constructions doivent non seulement intégrer le système urbain mais aussi opérer progressivement un changement en gérant et en organisant l'espace-temps. Les villes de demain doivent rendre plus accessibles les lieux de vie professionnels, les lieux d'habitations et les lieux d'activités diverses. La fin de l'étalement urbain va obliger à repenser la ville, ses espaces et les constructions pour améliorer la vie de habitants, faciliter leurs déplacements et réduire leurs besoins de transports.
Dans cet entretien, Jean-Marie Pelt, écologiste convaincu, raconte la nature. Il nous invite à regarder les étoiles pour écouter le silence, pour contempler la nature, pour se relier à la Création. Le célèbre botaniste nous fait partager, dans un récit vivant et truffé d'anecdotes, les convictions qui l'animent : la nécessité pour l'homme de vivre en harmonie avec la nature, le souci de l'être plutôt que de l'avoir. Il en appelle à une économie au service de l'homme : économe en dépenses énergétiques et limitant l'accumulation de biens matériels afin de transmettre les ressources de la nature aux générations futures.
La question de l’évolution est au cœur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au cœur aussi d’une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes. Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l’inviter dans ce débat où elle a eu jusqu’à présent peu de poids.
Selon la vulgate darwinienne, l’évolution est le fruit d’une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés.
La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l’attention sur d’autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l’auteur appelle le principe d’associativité.
Non, les saints ne sont pas tristes ! A l'heure où pullulent les stars médiatiques, Jean-Marie Pelt dépoussière ces modèles enfermés dans leur niche, ou tellement proches que nous ne les voyons pas. Nous découvrons des vies incroyables ou minuscules, et dont nous ignorions qu'elles étaient si romanesques.
La démarche écologique prend, peu à peu, une place jamais égalée dans la conscience collective. Cependant, des discours contradictoires, alimentés par des mobiles économiques, politiques ou médiatiques, brouillent trop souvent la réflexion au risque de lasser l'opinion et de la détourner durablement d'un débat qui engage notre avenir. Cet ouvrage se situe en contrepoint de ces dérives. Il suggère des actions simples et novatrices, adaptées aux différents contextes culturels. Invitant à une révolution des modes de vie, il élargit la réflexion à un véritable humanisme trop souvent oublié.
"Le cri d'alarme a été lancé: la terre est malade. Elle est malade de fièvre avec le réchauffement dû sans doute pour une bonne part à l'effet de serre. Elle souffre de désertification, comme si sa peau végétale desquamait. Elle est malade du mouvement grandissant des mégalopoles qui s'étendent comme un cancer, et de la densité des populations. Elle a, en fait, de nombreuses maladies et elle est intoxiquée par la chimie. Réconcilier l'homme et la nature, c'est à mon sens la tâche de ce siècle et cela demande des dispositions particulières de l'esprit et du cœur. Car l'avenir de l'homme, malgré toutes les apparences, ce n'est pas la technologie, ni le progrès matériel, mais bien l'élévation morale et spirituelle."
La nature est sans prix puisque sans elle nous ne serions pas. Elle nourrit, guérit et offre mille services gratuits dont nous n’avons même pas idée. Les sols cultivables s’épuisent. Les stocks de produits de la mer régressent et on pêche des poissons des profondeurs à 40 ans, alors qu’ils ne se reproduisent qu’à 50. Les populations d’abeilles s’effondrent, compromettant la pollinisation et donc la production de fruits et légumes. Partout les ressources se raréfient et ce qui était gratuit devient soudain payant. Face à notre gloutonnerie, la nature peine à suivre. Si tous les Terriens vivaient comme les Américains, il faudrait quatre planètes pour répondre à leurs besoins. Or nous n’en avons qu’une: la nôtre.
Ces Voies du bonheur sont une façon pour Jean-Marie Pelt de nous parler différemment d’écologie, mais avec une approche tout empreinte de spiritualité. C’est à un retour aux origines qu’il nous convie ici, aux grands textes fondateurs de notre civilisation
Qu’il s’agisse des trois religions monothéistes, mais aussi du bouddhisme ou des cultes animistes, les écrits et paroles recueillis de ces différentes traditions sont unanimes : l’homme se doit d’être proche de la nature, de la terre-mère, car c’est elle qui le porte et le nourrit.
Dans cet herbier raffiné, superbement illustré par les aquarelles très subtiles de H. Isabrel Adams, Jean-Marie Pelt, nous livre ses réflexions passionnantes sur la flore familière de nos campagnes. Chemin faisant, il nous révèle bien des mystères et bien des propriétés insoupçonnées. Des pages vierges en beau papier invitent l'amateur à y faire ses plus jolies fleurs séchées.
Alors que l’on s’apprête à célébrer en 2009 le cent cinquantième anniversaire de la théorie de l’évolution fondée par Darwin, ce nouvel essai s’emploie à récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée « cruelle », serait le seul moteur de l’évolution. Il montre qu’il existe une raison du plus faible : tout au long de l’histoire de la vie sur terre, des premières bactéries jusqu’à l’homme, là où les plus gros et les plus forts n’ont pas su résister aux grands cataclysmes et aux changements climatiques, ce sont souvent les créatures les plus humbles qui ont survécu.
Enfant, Jean-Marie Pelt est ébloui par les églantiers aux fleurs rose pâle du jardin de son grand-père. Devenu grand, il est professeur de botanique a la faculté de pharmacie de Nancy puis à l'université de Metz, et sillonne inlassablement la nature, de sa Lorraine natale aux montagnes arides de l'Afghanistan, pour découvrir et observer les plantes. Rempli d'anecdotes personnelles, ce livre illustré mêle souvenirs d'un pionnier de l'écologie et engagements éthiques d'un homme porté par l'amour de la Terre.
Ce livre entend mettre en lumière les profondes convergences des grandes traditions philosophiques, spirituelles et religieuses du monde. Celle-ci se décline en trois points : la nécessaire sobriété écologique pour limiter l'épuisement des ressources naturelles ; l'alliance de l'homme et de la nature pour maintenir les grands équilibres biologiques et climatiques ; la mise en cause du rêve prométhéen de notre temps, où les sciences et les techniques, étroitement liées au capitalisme, emmènent l'humanité au pas de charge dans un rêve de puissance et de domination au mépris de toute modération et de toute sagesse.
De la nature la plus sauvage aux espaces que l'homme aime à leur aménager, les fleurs et les plantes nous prouvent chaque jour leurs multiples vertus ornementales. Chacune possède ses qualités décoratives propres et les exprime pleinement selon son environnement. Dans ce troisième opus, Jean-Marie Pelt nous conte avec son talent habituel la merveilleuse aventure des plantes qui ornent aussi bien nos parcs et jardins que nos balcons et salons. L'auteur nous éclaire tour à tour sur leur origine, leurs spécificités botaniques et sur l'histoire que l'homme entretient avec chacune d'entre elles.
Chacun peut constater les changements climatiques de notre planète. C'est pour l'instant le signe le plus tangible d'un bouleversement écologique majeur qui s'annonce. Un scénario catastrophe se dessine ainsi à l'horizon, qui impose des changements rapides et radicaux si nous ne voulons pas que notre légèreté fasse le malheur de nos enfants. Grâce à l'émergence de la notion de développement durable, en mettant en œuvre ce nouveau concept dans toutes ses dimensions - économique, écologique, sociale, éthique -, nous pouvons parvenir à relever les défis du futur. D'un continent à l'autre, il dresse un inventaire impressionnant des expériences de développement durable qui ont fait leurs preuves et qui démontrent qu'une autre voie est possible.
Nous sommes peu nombreux, quelques voix dispersées, à dénoncer le massacre du vivant. Il est grand temps que le cercle s'élargisse. L'urgence nous dicte aujourd'hui de vous livrer notre expérience de biologistes pour que vous puissiez juger de la situation : votre situation d'êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons. Une vie immensément belle, mais infiniment plus rare et fragile que ce que nous croyons. Une vie agressée par les pollutions chimiques, génétiques, et par la disparition accélérée de milliers d'espèces. Une vie menacée par notre usage du monde.
Les fruits, les légumes, les céréales et les huiles végétales sont aujourd'hui très à la mode en matière de nutrition. Pourtant, ils sont consommés depuis la nuit des temps, et chacun d'eux a sa propre histoire. De la domestication des plantes sauvages à l'agriculture moderne, Jean-Marie Pelt raconte, la passionnante aventure de la découverte par l'homme de ces plantes qui l'ont nourri et lui ont offert peu à peu une diversification alimentaire, des sources de vitamines et d'énergie nécessaires à sa santé et à son développement ainsi que la découverte de véritables plaisirs gastronomiques.
Les plantes disposent d'une panoplie chimique riche et diversifiée. Les innombrables molécules qu'elles produisent leur permettent de se défendre face aux menaces extérieures. L'homme a depuis longtemps appris à connaître et à détourner ces pouvoirs chimiques à son avantage, afin de se soigner ou de se protéger. Jean-Marie Pelt raconte cette passionnante aventure de la découverte, par l'homme, des vertus des plantes.
Darwin n’a pas forcément raison lorsqu’il affirme que la « loi du plus fort » règne en maître absolu dans la nature. En vérité, celle-ci met en œuvre des systèmes de symbioses, de complémentarités et de solidarités, qui jouent un rôle déterminant dans l’évolution de la vie : les lichens sont des êtres doubles, comme les coraux, où chacune des parties apporte à l’autre sa contribution ; les champignons nourrissent les arbres qu’ils semblent parasiter ; dans le règne animal, poissons et oiseaux pratiquent des comportements d’entraide qui témoignent d’un authentique altruisme.
On connaît Jean-Marie Pelt pour ses livres, ses conférences, ses chroniques radiophoniques et sa célèbre série télévisée " L'aventure des plantes ". Mais le scientifique est aussi un homme de foi... C'est avec simplicité, humilité, mais aussi avec une grande liberté qu'il s'exprime sur la crise de l'Eglise, confrontée aux défis de la modernité, sur la science, elle aussi confrontée à des remises en cause radicales, sur l'écologie dont les exigences sont de plus en plus pressantes.
Compétition pour la lumière dans la forêt où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d’armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef. Les animaux s’affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel, la protection des petits. Mais, à travers l’évolution, la nature a inventé d’habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité.
"J'ai le fort sentiment qu'en économie comme en écologie, les choses s'aggravent. Concernant l'état de la planète, le constat est évident. Je me sens aussi décalé par rapport à la culture dominante telle que la reflètent les médias : je n'y retrouve pas les valeurs qui sont les miennes (humanisme, respect, solidarité, spiritualité...). Le capitalisme, sous couvert de libéralisme et de mondialisation, étale jour après jour ses excès et ses scandales. La puissance absolue de l'argent qui imprègne toute notre société s'étend désormais aux objets culturels que sont les productions des lettres et des arts.
La Reine de Saba, Sindbad le Marin, le Calife de Bagdad, Marco Polo... autant de figures légendaires évoquant les mystères de l'Orient fabuleux, mais aussi les épices.
Tandis que les Arabes sillonnent l'océan Indien, le Portugais Vasco de Gama découvre, au XVIe siècle, la route maritime des Indes, la fameuse route des épices. S'engage alors une farouche compétition, où disparaissent tour à tour les monopoles de Gènes, de Venise, du Portugal et finalement des Pays-Bas. C'est à un Français, savant et aventurier, Pierre Poivre, au nom prédestiné, que revient le mérite d'avoir cassé le monopole hollandais ouvrant le marché des épices au commerce international.
Pour le « Monsieur Plantes » bien connu des lecteurs, le point sur les médicaments présents et à venir issus directement de la nature, du ginkgo au ginseng, du millepertuis à l'if, du pavot au tabac et même au cannabis, des venins aux analgésiques et anticancéreux issus de la mer... Face aux molécules de synthèse, le grand retour annoncé de la pharmacopée naturelle.
Jean-Marie Pelt a choisi un florilège des plus belles paroles qui ont été écrites sur nos rapports intimes avec les arbres et la végétation. Aujourd'hui, nous commençons à prendre conscience que les destructions infligées à la nature saccagent nos âmes et nos existences. Plus que jamais, l'arbre et la forêt doivent se situer au coeur de la vie. Les magnifiques photos de Bernard Boullet qui accompagnent ce recueil sont, elles aussi, de vibrants témoignages sur la beauté à l'état de nature.
Le monde évolue à toute vitesse. Le vent aussi, comme on l'a vu lors des tempêtes de la Noël 1999 ! Ici, l'euphorie de la croissance retrouvée et des exploits de la « nouvelle économie » ; là, des cyclones d'une violence encore jamais vue dans nos régions. Ainsi, tandis que l'économie prospère, l'écologie dégénère. Il est temps d'agir Faut-il se contenter de ranger les transats sur le pont d'un Titanic dès à présent condamné au naufrage ? Ou changer carrément de direction, comme le ferait celui qui, par mégarde, aurait pris l'autoroute en sens inverse ? Changer de direction et le faire sans tout casser : tel est le propos de ce livre.
Je pense que l’homme a une responsabilité particulière. Je ne suis pas un écologiste qui dit qu’une souris a autant de responsabilité que moi. Je suis un écologiste qui dit que j’ai plus de conscience que la souris, et que je suis donc responsable aussi des souris. Je me sens responsable de ma communauté, la communauté humaine, pour la petite part que j’y occupe ; et aussi de l’ensemble de la création.
Il n'y a plus de saisons, entend-on dire ici et là. Et pourtant, chaque année déroule le cycle immuable des fêtes qui rythment le calendrier, ainsi que des saisons et de la végétation qui marquent la physionomie des terres et des champs. Héritage de nos ancêtres enraciné dans la nuit des temps, chaque fête, chaque saison se nourrit de mythes et de croyances, d'Histoire et de religion.
Les grands fondateurs de l'histoire naturelle ont parcouru le monde au péril de leur vie. Qui se souvient de leurs épopées héroïques, de leurs folles audaces, de ces voyages au long cours dont beaucoup ne revinrent pas ?
La quête et la découverte des plantes et des animaux dans les contrées lointaines exigeaient patience et ténacité, curiosité et compétence, le tout vécu dans des environnements toujours inconnus et souvent hostiles. D'où les extraordinaires morceaux de bravoure, rapportés ici, de ceux qui surent enrichir notre patrimoine naturel, nos parcs et nos jardins d'espèces nouvelles.
" Le débat sur les plantes transgéniques est ouvert. Chacun s’interroge : que mangerons-nous demain ? Les arguments des uns et des autres s'affrontent et se confrontent. Comment y voir clair ? Qui croire et que croire ? Et d'abord, de quoi s'agit-il ? Cet ouvrage entend faire le point sur ce sujet très polémique, développer des arguments, puis proposer certaines voies. A la manière d'un audit, il a pour vocation de présenter le plus objectivement possible les pièces d'un dossier en vérité bien inquiétant. Mais chacun jugera en conscience. Notre but alors sera atteint : faire avancer la réflexion.
Mon âme est un jardin que Dieu a dessiné. Il m'a ensemencé comme un champ, planté comme un verger. Puis il m'a confié à des jardiniers préposés à cet effet, qui furent mes maîtres. Ceux-ci m'apprirent à devenir à mon tour un bon jardinier. Toutes les graines sont présentes au départ, les bonnes et les moins bonnes. Ce mélange subtil n'appartient qu'à soi. Chacun reçoit son lot. Celui-ci, unique, est le mien...
Chaque jour, des espèces animales et végétales nous quittent, comme des êtres chers. En effet la montée en puissance des civilisations modernes et de leurs technologies a déclenché une formidable hécatombe comparable à celle du cataclysme qui, voici 6 millions d'années, anéantit les dinosaures. Une catastrophe de même ampleur se déroule sous nos yeux, mais elle échappe à toute relation médiatique. Les espèces quittent ce monde comme elles y sont venues, dans le silence de l'évolution biologique. Et ceci est vrai surtout sur les îles où les espèces disparaissent plus vite encore que sur les continents.
Le présent ouvrage aborde dans un langage accessible le problème des origines de l'Univers, de l'apparition de la vie et de l'esprit, dans la perspective de la notion d'évolution.
La théorie de la sélection naturelle, magistralement développée par Charles Darwin, n'a cessé de faire autorité depuis plus d'un siècle. Je ne partage pas cette opinion. Je ne prétends évidemment pas résoudre dans ce livre le problème des mécanismes de l'évolution. Ceux-ci demeurent encore, pour l'essentiel, un mystère ; un mystère qui s'apparente d'une certaine manière au déploiement vertigineusement complexe qui conduit de l'embryon à l'homme adulte.
Oui, les plantes ont bien une sensibilité qui leur est propre. D’où naturellement des possibilités de communication avec l’homme, maintes fois soulignées, mais jamais, jusqu’à ces toutes dernières années, scientifiquement prouvées. La fameuse « main verte » trouve désormais des justifications scientifiques ; comme d’ailleurs la sensibilité des plantes à la musique. Langages de la nature, sensibilité des plantes, communications secrètes mais efficaces, fondées sur des faits scientifiques récents et dûment établis, nous dévoilent dans cet ouvrage une vision du monde vivant radicalement neuve, où tous les êtres communiquent.
Une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas encore trouvé les vertus.
Ce livre, destiné à tous, est plus particulièrement dédié aux scientifiques, aux responsables politiques, aux professionnels des médias qui ont en charge la marche du progrès. Mais il s'adresse aussi aux responsables religieux qui veillent au progrès des âmes ; et ce n'est pas le même progrès...
Cet essai voudrait humblement contribuer à l'éclosion d'un nouvel humanisme : humanisme écologique éclairé comme du dedans par une nouvelle approche du problème de Dieu
Comme les légumes, les fruits sont à la mode. Ils ont fini par se dégager des préjugés défavorables dont les médecins les avaient affublés durant des siècles. Dans la mesure où ils ont été les premiers aliments de cueillette, leur histoire épouse fidèlement celle des civilisations.
Si chaque fruit a son histoire, on raconte à propos de certains d'entre eux des histoires. Quelle que soit son origine, chaque espèce produit un fruit original avec sa composition particulière en nutriments et micronutriments: vitamines, oligo-éléments, etc.
Savez-vous pourquoi le cerisier porte des fleurs blanches et des cerises rouges ? Comment la frêle pâquerette vole au secours de la chicorée menacée par l'ail ? Les plantes ont leurs secrets. Nous les découvrons avec Jean-Marie Pelt. Sans les plantes, l'homme ne survivrait pas. Elles sont les gardiennes de la vie.
Les légumes sont à la mode. Pourtant, ils sont consommés depuis la nuit des temps, et chacun d'eux a sa propre histoire. C'est de cette histoire que l'on traite en tentant de situer les productions maraîchères contemporaines dans la continuité des processus historiques qui ont fait d'herbes sauvages les plantes potagères que nous connaissons aujourd'hui. Ici comme ailleurs, la modernité a provoqué une rupture avec des traditions souvent millénaires. C'est de l'heureux mariage entre innovation et tradition que naîtront, soyons-en sûrs, les légumes de demain, aussi délectables à la vue et au goût que ceux d'aujourd'hui, mais enrichis en vitamines et en éléments indispensables aux grands équilibres qui fondent la santé de l'homme.
J'ai rencontré Dieu tout petit, sur les genoux de mon grand-père, au fond de son jardin. Avec de telles racines, la vie devait tout naturellement m'amener à l'écologie. Dans une société qui privilégie le progrès scientifique et technique, dans un monde devenu radicalement urbain, le nomadisme et le ruralisme bibliques apparaissent comme surannés
Darwin a laissé un Tour du monde d'un naturaliste. Sur ce modèle et sur celui, plus connu, du Phileas Fogg de Jules Verne, Jean-Marie Pelt raconte en quarante étapes le périple planétaire d'un spécialiste et défenseur de l'environnement. Chaque station est l'occasion d'évoquer les ravages causés par l'homme à l'écosystème planétaire _ pollution des fleuves, déforestation, pluies acides, érosion des sols, destruction de la couche d'ozone, réchauffement de l'atmosphère, mégapoles et grands travaux, accidents nucléaires, déchets toxiques, etc. _ mais aussi parfois les initiatives prises pour le protéger ou le restaurer.
S'il ne s'agissait pas d'abord d'une sorte de calendrier, cet ouvrage serait un essai. Non point au sens littéraire du terme, mais parce que l'auteur s'y est essayé à explorer de nouveaux territoires limitrophes de son domaine traditionnel d'étude et de recherche : la botanique. Il ne s'agit plus seulement ici de regarder les plantes, mais aussi d'observer la manière dont les hommes les regardent, et le sens symbolique qu'ils leur attribuent : mariage insolite de la botanique et de la symbolique, l'une et l'autre intimement liées dans les rapports que l'homme entretient avec les arbres, les herbes, les fleurs et les fruits.
" S'il n'y avait plus de plantes? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D'ailleurs, nous ne serions même pas là du tout. Plus de plantes : plus d'hommes. Il ne resterait que le sel et l’eau ! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les toutes premières algues, nos très lointaines ancêtres vieilles de plus de trois milliards d'années... Plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène dans l'air, donc plus de respiration possible. Bref, sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais encore asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux. Mais imaginons le scénario inverse : ce sont les plantes qui parlent ; elles se disent entre elles : " Et s'il n'y avait plus d’hommes ? "...
Les plantes ont une vie sociale Comme nous, elles forment des associations, s'organisent en société, et obéissent à des lois qui régissent nos propres comportements individuels ou collectifs.
Sait-on que mousses et lichens sont les pionniers du monde des plantes ; que la jacinthe d'eau est une envahisseuse au moins aussi redoutable que les hordes de Gengis Khân; que les plantes connaissent aussi le chômage, mais le résolvent mieux que nous; que les champignons sont les hippies de la nature; que certaines plantes vivent dans des réserves comme les Indiens; que d'autres déploient pour se faire la guerre les stratégies les plus sophistiquées.
Depuis l'aube de l'humanité, sur tous les continents, les plantes ont servi à guérir les maladies. Ce savoir immémorial s'est transmis de génération en génération et la médecine moderne, qui ne date guère que du siècle dernier, s'appuie encore très largement sur les traditions les plus anciennes. Jean-Marie Pelt dresse ici cette vaste fresque où se rencontrent chamans et sorciers, botanistes chasseurs d'espèces mal connues, chimistes et biologistes qui transforment ces herbes magiques en médicaments nouveaux. On découvrira aussi comment s'allient techniques de pointe et antiques savoir-faire, comment les instruments les plus modernes permettent de confirmer les " remèdes de bonne femme ".
Ces plantes immobiles et silencieuses, en quoi nous ressemblent-elles ? Comme les animaux, elles ont vécu une grande épopée, celle de l'évolution. Comme nous, elles ont une histoire.
La vie des plantes, leurs problèmes, leurs amours ? Mais ce sont les nôtres. Car la vie impose ses lois à tous les êtres et les rend solidaires ! Sait-on que les problèmes conjugaux commencent chez les algues, avec l'invention de la sexualité ? Et qu'ils ne cessent de se compliquer au fur et à mesure que les plantes se perfectionnent ? Ainsi, à psychanalyser les mousses, on découvrirait chez ces êtres minuscules des comportements typiquement régressifs dans le sens que donne à ce mot la psychologie moderne. Car l'histoire des plantes est comme la nôtre : les civilisations se succèdent, chacune laissant des traces, fossiles ou monuments, de ses heures de gloire.
"Née de la crise des sociétés industrielles, l'écologie annonce ce que seront probablement les grandes doctrines économiques et sociales du XXIème siècle... Cette crise est donc féconde, comme l'ont été tant de bouleversements dans l'histoire des hommes et dans l'évolution des espèces." Ce livre est déjà un classique de la nouvelle écologie, celle qui ne se contente plus de dénoncer la rupture entre l'homme et la nature, mais recherche un équilibre dynamique, tenant compte à la fois des régulations naturelles et de la liberté humaine.
De tout temps, mages et sorciers ont fondé leur puissance sur les mystérieux pouvoirs des herbes : plantes redoutables et redoutées aux mille sortilèges, plantes sacrées des cultes primitifs, plantes hallucinogènes pourvoyeuses de rêve et d'évasion. Avec une rigueur scientifique qui n'exclut ni l'humour, ni la poésie, ni l'anecdote, l'auteur va de la mandragore aux amanites, du peyotl au très toxique datura, sans négliger les " aphrodisiaques " africains, les onguents des sorcières d'antan, l'ergot de seigle des grandes peurs médiévales.